jeudi 18 août 2016

Canada

Petit voyage au Canada du côté du Québec!

Première semaine:

Jour 1: Voyage. Levé à 4h, départ à 5h, pour arriver un peu avant 6h à l'aéroport de Genève. Enregistrement des bagages, non sans mal (ils ont tout automatisé et il faut se débrouiller avec des automates qui bugs et des gens qui n'y comprennent rien. Vive les économies.  Les contrôles douaniers passés, me voilà dans l'avion en direction de...Zurich. (allez savoir pourquoi). A Zurich un changement d'avion s'impose et avant d'entrer dans l'avion, la compagnie aérienne doit faire un petit contrôle de douane. Me voilà maintenant dans un avion d'air Canada direction Toronto. Je sympathise avec mon voisin du milieu (je suis côté couloir) qui est un musicien indien qui va donner un concert à Atlanta avec son groupe. Le vol se passe relativement bien. Puis, arrivée à Toronto et là, les choses se corsent, Il n'y a pas de zone de transit, il faut donc sortir, passer la douane où l'on m'informe qu'il faut passer au service de l'immigration directement (et non à mon arrivée à Québec) Vu la foule présente dans l'aéroport, je flippe un peu de louper ma correspondance. Après un peu plus d'une heure d'attente, me voilà arrivé au guichet d'une douanière de l'immigration qui m'agresse à moitié quand je lui dit ou trouver un numéro. en mode "c'est moi qui décide si je vous donne un permis ou non, vous allez pas m'apprendre mon métier etc..." vraiment agressive, ça devait pas être sa journée, mais quand il parait que les douaniers sont la carte de visite d'un pays ben,,,,Bref, après avoir demandé à un de ces collègues des infos supplémentaires (elle voulait visiblement pas me laisser passer) elle se résigne tout de même à me donner mon permis après s'être excitée. Cela à eu pour conséquence de me faire courir jusqu'à l'autre bout de l'aéroport, de repasser les contrôles de sécurité, et d'avoir mon vol de justesse pour Québec.

Ouf, je peux souffler, Sauf qu'arrivé une fois sur place, les bagages arrivent sur le tapis, arrivent..arrivent...mais pas le mien! GLOUPS! Alors je vais demander au guichet et là on me dit qu'ils ont oublié de transférer mon bagage. Le type au guichet me laisse espérer qu'il devrait arriver le soir même. (Sans doute pour se débarrasser de moi car il n'en sera rien,,,)
J'appelle ensuite le frère de ma colloc pour lui expliquer la situation (et que j'ai donné son numéro de tel de contact au cas ou ils allaient livrer le bagage). Ce dernier très sympa propose même de venir me chercher. Il arrive ainsi en voiture 20min plus tard et nous nous rendons ensuite à "ma maison". Il habite juste à côté.  Le soir je suis toujours un peu tendu car pas de nouvelles de mes affaires et du coups je ne vais pas dormir très tôt. (Suis resté plus de 24h debout sans dormir).

jour 2: Le lendemain matin je me lève assez tôt et suis informé par ma coloc que mon bagage devrait arriver dans la matinée. Heureusement j'ai eu le temps d'aller faire les courses avant histoire d'avoir de quoi manger cette première semaine. En fin de matinée mon bagage a enfin été livré. Ouf, j'ai mes affaires!
L'après-midi, je tente une sortie et commence par partir dans la mauvaise direction en tenant de remonter le cours d'une rivière (Chaudière-appalache) qui borde le ville. Certains sentiers n'ont apparemment pas été emprunté depuis longtemps et des passages sur des espèces de ponts (ou plutôt buches pourries posées) s'avèrent scabreux. Je finis par retrouver un chemin après avoir perdu plus de 3h et me retrouve presque à mon point de départ. Je tente ensuite une descente du côté du fleuve St-Laurent. La route pour y aller depuis où je suis est particulièrement moche, c'est genre une zone industrielle où une 4 voies passe au milieu. Et les trottoirs, ils ne connaissent pas, ce qui me fait toujours un peu craindre de m'enfiler sur une autoroute par mégarde. (Les panneaux ne sont pas vraiment visibles, quand il y en a. Arrivé en bas, je galère pour longer la rive car il y a énormément de cul-de-sac non-indiqués. Je finis par rejoindre une voie où les cyclistes et les piétons se côtoient. C'est long et droit, mais je décide d'essayer d'y aller. Cela fait direction la traverse (bateau qui fait la liaison Québec (Vieille ville) et une partie de Lévis. A une centaine de mettre du but, je rebrousse chemin car la route pour rentrer est encore longue. J'aurai fait au final une cinquantaine de KM dans la journée. (Aie!) Il y a bien quelques bus, mais aucun horaires indiqués sur le bord des arrêts et ils se font rares au niveau des cadences.

 
Embouchure de la rivière Chaudière sur le fleuve St-Laurent à Lévis
Jour 3:
Le matin, je décide d'aller m'acheter un abonnement de téléphone et regarde sur le site où trouver un revendeur. Après avoir marché 15km et trouvé le super-marché indiqué, il s'avère qu'ils ne vendent que des téléphones avec puces, mais pas de puces seules et encore mois d'abonnement avec. (Grumpf!) Du coups je suis allé chez un opérateur présent dans la zone industrielle et j'ai pris une carte pré-paye de 25 $...qui n'est valable que 60 jours (la recharge donc). Ensuite, je me retape env. 9 km en direction de Saint-Romuald où j'ai repéré la veille un vélo d'occase à vendre. J'avais d'ailleurs envoyé un mail ou le prorio me dit qu'il sera chez lui vers 16h. Je l'appel 15minutes avant et là il me dit qu'une personne vient le voir dans 5min!!! Pfff. Je n'avais plus qu'à espérer que la personne ne le prenne pas, ce qui à été le cas. Le vélo se trouve être dans un triste état et un peu trop petit pour moi, mais qu'importe, je me voyais mal finir la journée à pied, car un tendons me faisait horriblement mal à une cheville. (vu les km parcouru, je suppose que c'est normal). J'en ai profité pour aller directement jusqu'à la traverse pour voir le temps que je mettais à vélo jusqu'à ma maison. Verdict: un peu moins d'une heure, et c'est nettement moins fatiguant qu'à pieds, même si le vélo est pourri. Le soir, je retourne sur les bords du fleuve pour y voir des feux d'artifices qui sont lancés chaque soir au cours du mois d'août. C'est assez joli. Redépart direction la maison ou ma colloc dort déjà, car le lendemain elle part en vacances une semaine aux Etat-Unis avec son Cheum et Souki. (Le berger allemand qui vit dans la maison). Du coups ca me fera la maison pour moi tout seul. Niark!Niark!. Malheureusement, je comptais bouger, mais qu'importe, j'irai peut-être seulement la semaine prochaine vadrouiller ailleurs au Québec.

Jour 4. A mon réveil, là maison est déserte, pas de chien pour me faire la fête. (Souki est une chienne très très (trop) affectueuse. Je suis désormais seul. J'en profite pour partir direction la traverse et cette fois-ci y monte avec mon vélo, dans le but de visiter le vieux Québec. C'est assez joli, mais il y a trop de touristes à mon goût. Vive l'hiver niark!niark!. J'y passe la journée avant de rentrer et d'écrire ces quelques lignes.



Jour 5. Je pars direction les deux ponts direction l'autre rive. (Celle de Québec). Le but du jour est d'aller visiter l'Aquarium qui est juste de l'autre côté et qui parait-il est très joli. L'entrée est un peu plus de 20$ ce qui pèse pas mal dans mon budget. Surtout que par la suite, outre d'innombrable gamins vagabondant partout et 36000 poussettes, je trouve qu'il n'y a pas grand chose à y voir alors qu'il est bien côté dans le livre qui me sert de guide touristique. (Le Québec aux éditions Ulysse) . Bref, très mitigé, 1h plus tard (et en ayant fait 2 fois le tour, j'en ressort et décide de continuer un bout sur la même rive direction le vieux Québec avant de rebrousser chemin dans le but d'aller faire mes course et de rentrer me reposer. Le soir, je croise le copain français (enfin breton...) de ma coloc avec lequel nous partageons un petit whisky. (ndlr, le whisky est à lui).




Jour 6 (samedi). J'avais déjà pour projet de me reposer, mais le matin je me lève avec un gros rhume et beaucoup de fièvre. Je ne sors donc pas dela journe.

Jour 7. Cela va un peu mieux même si c'est pas encore top. J'essaye de panifier un voyage en Gaspésie pour lundi. Mais vu le temps je risque plus de de partir mardi. Le voyage devrait se faire en Stop, vu que je n'ai pas d'autres moyens. (louer une voiture est impossible avec une carte prepaid)

En attendant voici une petite photo de la maison.




 Le gros truc sur la gauche avec la porte bleue, c'est le garage, la maison se situe plutôt sur la droite, derrière l'espèce de maison de bois.




Semaine 2

Et voilà, déjà une semaine de passé!

Au réveil j'ai encore un peu mal à la tête, mais ce qui persiste le plus c'est le gros gros rhume et les oreilles un peu bouchées. Mais qu'importe après 2 jours à l'intérieur il faut que je resorte.
Le programme du jour était le suivant: Aller acheter un réchaud à gaz pour avoir de quoi cuisiner chaud en mode camping. J'en avais bien un en suisse, mais prendre du gaz dans les avions n'est pas forcément une bonne idée par les temps qui courent. Matin donc départ direction le Walemart de Lévis à vélo. (Env. 30km allé-retour). Là, je trouve mon bonheur, fais mes commissions et reviens chargé comme une mule. Sauf que là grosse décéption: La bouteille de gaz n'est pas inclue dans le carton avec le brûleur. Grumpf! Du coups je décide de repartir mais à un autre Walemart, un peu moins loin, à 12km mais de l'autre côté. (Part rapport à ma situation). Arrivé sur place verdict: Bouteilles de propanes épuisées et envoie sous 3-4 jours. Redépart direction l'autre supermarché à 17km de là. Youpi. Ensuite chemin du retour (16km). Enfin j'ai tout ce qu'il me faut après un peu plus de 75km de vélo. Je ne vous préciserai plus que mon vtt est trop petit pour moi et que les pneus sont sous-gonflés. Bref, ça à fait un peu de sport, même si j'ai eu fait pire la semaine dernière niveau km (a pieds ou à vélo)

Le soir, c'est préparatif: Car demain, départ en stop pour la Gaspésie! Il n'y aura donc plus de nouvelles pendant quelques jours 1-2 semaines à a louche, ca dépendra...enfin si j'en reviens :-)

Voilà un petit contrôle mat' le soir sans la bouffe ni 2-3 babioles




En attendant, je vous souhaites d'ors et déjà une bonne semaine!


Rebonjour,

Après env. 1500km et....4 jours, me voilà déjà de retour au bercail. C'était vraiment de l'express stop. Presque trop rapide... 




Voilà quel a été mon itinéraire.

Pour les détails:

Je suis parti mardi matin vers 8h. 1er pouce vers l'entrée d'autouroute à 5 min à pieds de chez moi.
J'ai attendu bien 15min avant qu'une dame s'arrête pour me déposer vers une autre entrée d'autoroute à la sortie de lévis. Là, il n'y avait pas grand monde et j'ai attendu env. 45 min. Là, un jeune qui allait à son chalet à une 1h de là me prends au passage juste avant de s'arrêter pour récupérer son chien. Il me pose vers une autre entrée d'autoroute où il n'y a pas grand monde, mais un vieux sarrête tout de même après env. 30min. Il est sympa mais à un accent très très compliqué à comprendre. Je fais environ une heure de route avec avant qu'il me dépose à une autre entrée d'autoroute où il n'y a pas grand monde. J'attends 45min (et écrase par inadvertance une banane au fond de mon sac avant qu'un autre monsieur d'un certain âge s'arrête. Je fais env. 45 min de route avec tout en discutant. l me cause notamment beaucoup de l'indépendance du Québec qu'il aurait bien voulu. (la dernière votation là-dessus été très serrée genre 49.5% vs 50.5%...Lui me dépose sur une air d'autoroute avant que les routes se séparent : soit pour le nord de la Gaspésie, soit pour le sud. Il n'y a pas grand monde, mais peu après un van s'arrête pour faire une pause avec 5 jeunes étudiantes à son bord. L'une d'elle vient spontanément vers moi et nous causons un peu. Elle vont justement en Gaspésie pour leurs études (l'université de Montréal où elles sont en géo) Ca serait parfait pour moi mais elle me dit qu'elles sont malheureusement pleine. Pourtant au moment de démarer le van s'arrête vers moi et elles m'ont fait une place. Du coups je vais à l'arrière et une es toute serrée sur la rangée du milieu. Très sympa. Direction donc l'entrée de la baie des chaleurs ou elles vont passer 6 jours à étudier les roches. Nous arrivons le soir vers 19h30 où elles me déposent. Moi, je ais passer la nuit à un camping un peu plus loin. J'ai juste le temps de planter ma tente que la pluie commence. Ouf!

Le lendemain je repars vers 8h. (Le temps que la réception ouvre.) La tente est trempe le matin. mais moi je suis sec. Je repars faire du pouce en direction de Percé. 1er lift: Un infirmier (qui à travaillé une année à lausanne en 85 et un ami s'arrêtent. Ils vont pas bien loin mais cela m'avance un peu plus en ville. A la sortie un jeune s'arrête et je fais quelques km avec. Puis un autre monsieur assez âgé dont l'accent est dur à comprendre. Ensuite un genre de biker (mais en voiture) s'arrête et m'avance de près e 2h. Il revient de l'hôpital (pour un cancer qui semble guérit). Ce dernier semble assez amère envers les premiers peuples qui "ne travaillent pas ou foutent rien de leurs journées". Il est à la base de Montréal mais est resté en Gaspésie après y avoir rencontré sa femme lors du tour de la Gaspésie en Harley il y a fort longtemps. Puis 10 min d'attente et un autre monsieur s'arr^te et m'avance d'une bonne heure. Ensuite 30 min d'attente avant qu'un jeune mécano s'arrête et m'avance de 20 min. Là, j'attendrai 30 min mais je vais tomber sur un personnage haut en couleur: Gilles, ancien inspecteur de police, qui à part la suite ouvert une galerie d'art. C'est vraiment un peu un artiste lui-même aussi. Il est de Montréal et fait le tour de la Gaspésie sur la traces de son père. (né en 1900!) Gilles à 70 ans. Il me propose de faire un bout de trajet avec lui et je conduis de longs bouts car il est assez fatigué. Après avoir passé Percé et Gaspé, nous nous arrêtons dans une auberge qu'il connait vers le cap-aux-os. (Ca fait vraiment vers la pointe de la Gaspésie). Le lendemain nous repartons direction Québec ou s'est moi qui conduirai tout du long et me déposerai devant ma porte. Lui continuera sa route vers Montréal....
Du coups s'était vraiment un voyage express. On m'avait dit qu'il fallait compter en tous cas 1-2 semaine pour faire la Gaspésie en stop, sans compter le retour sur Québec. J'ai fait le tout en 3 jours...

Presque un peu trop rapide, mais je pourrai toujours y retourner! (Surtout dans les parcs nationaux)



La voiture de Gilles


Le rocher percé qui à donné son nom à la ville (Percé). A noter qu'à l'origine il y avait deux trous, mais l'un s'est effondré



Aujourd'hui (Samedi 27.08.2016), c'est direction ls chutes de Montmorency situées à env. 12km de Québec, soit 54km de vélo aller-retour. Le lieu est assez fréquenté, mais joli quand même. Je vous laisses juger :




Chutes de Montmorency


Le soir, c'est bière en compagnie de Souki (La chienne de ma coloc)


Il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup d'endroit où sortir dans le coin où je suis. J'ai bien tenté le plus grand bar du bled hier soir mais il n'y avait pas grand monde et le peu qu'il y avait c'était du "chacun pour sa gueule". Ah oui, 90% de gars aussi. Par contre les grandes bières là-bas, c'est des bouteilles de 710ml... Hips!

Hier (Dimanche 28.08.2016) c'était repos. Aujourd'hui 25km à vélo dans le seul but d'aller regarder si ma carte de crédit passait pour une location de voiture. Cela semble Ok et dès demain (mardi), j'aurai une voiture pour 10 jours et vais donc en profiter pour aller vadrouiller ici et là...(Entendez partout au Québec...)
Ma première destination sera le Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie à env. 200km de mon point de départ. Puis peut-être que j'irai de côté de Tadoussac en longeant le fleuve Saint-laurent, mais sur la rive nord cette fois-ci avant de redescendre sur Montréal... si j'ai le temps! Bref, rien de très précis, on verra bien sur place. En attendant demain c'est debout 5h :-)

Du coups pour les nouvelles il faudra attendre un peu à nouveau.


En ce vendredi 2 septembre, me voilà de retour!

Petit résumé:

Mardi 5h30 debout, car je m'en vais chercher une voiture de location (à env. 1h de vélo).
Départ vers les 9h seulement car c'est le jour de la rentrée scolaire et c'est le bordel pour traverser Québec.

Le GPS que j'ai avec la voiture n'est pas du tout à jour et m’emmène sur une fausse route ce qui me fait perdre env. 100km car je dois revenir sur mes pas. Heureusement, une fois sur la bonne route, c'est direction le parc nation des hautes gorges de la rivière Malbaie. J'y arrive seulement vers les 15h ce qui me laisse très peu de temps pour la randonnée prévue. Je me dépêche donc de faire le sentier qui m'attends avant la nuit. (Env. 1000m de dénivelé sur 5km allé). Lors de la montée et en haut la pluie est au rendez-vous, mais sans trop grosses averses. Je redescends vers les 19h et prends une douche au camping en contre-bas. Vu l'heure, je passerai la nuit à dormir dans le parking.




Les Hautes-Gorges-de-la-rivière-malbaie. (Depuis le sentier des Draveurs)



Mercredi: Départ au petit matin du parking en étant très prudent sur la route vu le nombre de bêtes présentes. (Ma colloc s'est d'ailleurs ramassé un orignal la semaine passé dans sa voiture...)
J'ai quand même une sueur froide et évite de peu un renard.
Je continue ensuite sur les 540km qui me séparent de Sept-Iles en m'arrêtant aux abords de Tadoussac. (Après avoir traversé une rivière avec la voiture avec un Traversier) J’aperçois dans le Fjord quelques baleines mais n'ai malheureusement pas de jumelles sur moi...
Ensuite, c'est petite balade sur la plage.
Puis route direction Sept-îles. Sur le chemin je prends un travailleur de chantier (qui s'occupe des routes) qui fait du pouce pour rentrer. Ce dernier parle français, "esquimau", indien et anglais. Il faut dire que plus on va à l'est, plus le métissage est fréquent. J'arrive le soir vers 17h à une auberge de jeunesse à Sept-Iles et me promène un peu dans les environs. A noter que la tenancière de l'auberge à séjourné 3 ans à Neuchâtel...mais il y a fort longtemps.
Une baie sur la route


Point-rouge vers Tadoussac (Photo du bas)




Le lendemain je décide de ne pas aller plus loin et repars direction le lac Saint-Jean et Peribonka à 640km de là. J'arriverai en fin de journée jeudi après avoir roulé pas mal sous la pluie,.
Vue depuis les bords du lac St-Jean


Le lendemain après avoir visité un peu, je remet le cap sur Lévis à 300km de là... soit env 1700km au total sur 4 jours.

Samedi sera la journée de repos.

Dimanche 04.09.2016, journée assez calme aussi avec une petite marche de 5h vers les chutes de la Rose un peu au nord-est de Québec.

 



Et lundi, c'est la fête du travail ici du coups tout le monde (enfin presque) a congé.

J'en profite pour aller non loin de chez moi aux chutes de la Chaudière.











jeudi 24 février 2011

Inde-Népal

PHOTOS

Voilà pour un petit résumé du voyage...

Décembre 2010, départ de Genève.. 6 heures du mat'

L'avion arrive avec 15 minutes d'avance à l'aéroport. Trop chouette, pour une fois qu'il n'y a pas de retard. Hé bien non, l'embarquement se fera à l'heure, mais au vu de la neige des derniers jours et des retards engendrés par cette dernière, il ne partira qu'avec environ trois heures de retard. Petite escale sur Francfort où il n'aura « plus que » deux heures de retard. Ensuite, arrivée sur Koweit-city pour un changement d'avion. Évidemment, l'avion arrive après l'heure de départ de sa correspondance. Heureusement c'est la même compagnie, mais au Koweit, ils ne connaissent pas les zones de transit afin de ne pas repasser tout les contrôles...Petite course dans l'aéroport en compagnie d'un allemand afin de trouver le bon terminal. Ouf l'avion partira aussi avec du retard. Petit détail, l'avion semble être le même qu'avant, seule le numéro de vol à changé...pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Départ sur Bombay aux alentours de trois heures du mat (Faut pas oublier de décaler sa montre...) Arrivée sur Mumbai (Bombay) au matin, mais même avec le retard, j'ai le temps pour aller prendre mon vol intérieur. A noté qu'il y'a deux aéroport, un pour les vols internationaux et un pour les vols intérieurs. Après avoir demandé, j'attends « bêtement » devant le Check-in pour enregistrer mon sac ou il y'a bien le numéro de vol qui est noté. Sauf que voilà, un crétin l'avait noté, mais c'est quand même à l'autre aéroport qu'il fallait aller. Le temps d'attendre un bus navette et arrivée dans l'aéroport. Forcément, c'est blindé de monde. Un gentil monsieur de l'info me fait comprendre que c'est trop tard pour faire enregistrer les bagages. Mais je ne me décourage pas, vais demander à un autre, et revient vers le même type pour lui faire croire qu'un autre m'a dit que c'était encore bon. Faut savoir faire preuve d'un peu de zèle. Du coup, j'ai passé devant tout le monde. Rebelote pour les contrôles où je vais m'arranger pour passer directement devant tout le monde. Ensuite plus qu'un petit sprint pour aller jusque au terminal où la navette attends. Heureusement, j'avais au moins 30 secondes de marge...

Départ sur Bangalore où je dois encore changer d'avion pour filer sur Madurai. Dans cet aéroport, pas de soucis particuliers, hormis un retard d'un peu plus de quatre heures...Enfin, arrivée environ 24 heures après mon départ sur Madurai. Mon sac à suivi, c'est déjà ça. A l'aéroport, je saute dans un taxi et file sur l'hôtel auquel j'ai rendez-vous. Heureusement, j'étais bien fatigué, parce-que le changement du « type » de conduite est assez flagrant avec nos contrées...Les règles y'en a pas vraiment, et la conduite c'est plutôt au klaxon et aux appels de phares. Et franchement, c'est chiant, mais c'est chiant d'entendre toute la journée des klaxons. Ca doit être la pièce d'usure la plus fréquente sur leurs véhicules. Faudrait que je pense à faire marchand de klaxons là-bas...

Ensuite, ben c'est visite visite et visite. Un peu de peine au début à m'habituer à la nourriture hyper épicée et à manger avec les doigts. Non décidément, je suis une bille avec mes doigts pour manger.


Les déplacements se font en bus locaux ou à pied. Ce qui est sûr c'est que maintenant, dans notre pays, même aux heures de pointes où on est écrasé, je trouverai qu'il y a encore de la place...

Les routes sont aussi du genre défoncées dans la plupart des coins. Heureusement que les bus ont des suspensions centenaires. Une chose est sûr en tout cas, c'est que si on met un indien au volant d'une voiture de course, il doit faire un malheurs vu les conditions du circulation. Faut regarder à gauche, a droite, devant, derrière, en haut, tout en se faisant secouer comme un cocotier.

Je vous épargnerai la description de tout les temples visités et vous laisserai regarder les photos.

Après Madurai nous sommes partis sur Trichi, Tanjor, Pondicherry (ou nous avons passé noël), Auroville juste à côté ou j'ai pu m'essayé à la conduite d'un deux roues motorisés. Les freins étaient..pas trop existants. Ensuite visite de Gingee avec le pilotage d'un beau vélo,. Après euh...j'ai perdu mes feuilles et ma mémoire est un peu confuse. Mais il me semble qu'on est partit sur Mahabalipuram avec un petit détour sur une autre ville avant. Pour le 1er janvier nous avons tirer sur Chennai. Je crois que je n'aurai jamais serrer autant de mains et dis « happy news year » de ma vie. C'est dur d'être discret quand on est les seuls blancs du coin...

Départ ensuite sur Calcutta et arrivée après 28 heures de train. Resté quelques jour sur place, aussi le temps de s'habituer au température. On est passé du T-shirt au 3 couches en un coup et redépart sur Bénares (Varanasi) ou il faisait encore moins chaud. Cela dit c'était une vague de froid assez exceptionnelle pour eux. Heureusement que le chauffage et l'isolation, ils ne connaissent pas. Bénares est une ville « sainte » ou beaucoup d'indiens (ceux qui en ont les moyens) viennent se faire brûler (enfin une fois qu'ils sont morts hein) ou tout simplement se baigner dans le Gange, fleuve sacré. C'est assez spécial de voir autant de corps dans la journée, parfois même sur le toit de voitures. Cela dit, malgré les nombreuses incinérations, l'ambiance n'est pas spécialement triste vu qu'ils croient à quelque chose après la mort...Après Benares, départ sur le Népal. Simple formalité pour l'obtention du visa à la frontière. Une chose est sûr, les Népalais sont bien moins restrictifs que les indiens pour ça....Départ sur Pokhara au Népal ou les routes sont non seulement défoncée, mais ou ça tourne, ça tourne...un jour pour préparer un trek sur les Annapurnas et départ pour quelques jours de marches sans voiture, dans l'air « presque » pur de la montagne. Petit bémol, lors de la montée, y'avait du brouillard et il était difficile de voir à plus de 5 mètres. Heureusement, arrivé à l'ABC (Annapurna Base camp 4130m) le soleil était sortit. On avais pas fait tout ça pour rien. Par contre la nourriture étant cher en altitude, on a pas mangé grand chose a part du riz et des pâtes. Et le pire dans tout ça c'est quand nous apercevez à côté un groupe de coréens qui se déplace avec guide, sherpas, et cuisinier. Autant dire qu'ils se faisaient des festins chaque soirs. Sans oublier que sans eau chaude et isolation quand il y'a de la neige à côté, il fait pas chaud la nuit. M'enfin.

Ensuite retour sur Pokhara et départ sur la réserve de Chitwan (qu'on nous a déconseillé) Et effectivement, c'est un peu « Disney-land » ou tout est vraiment fait pour le touristes (un peu comme partout au Népal). Des animaux il n'y en a pas des tonnes. Cela dit, ça permet au moins de sortir de la pollution, et c'était surtout ça le but recherché. Et pour finir, départ sur Katmandou et sa vallée. Je ne me rappel plus du nom de toutes les petites villes alentours que nous avons visités, mais on les a un peu toutes faites...donc voilà.

Ce qui est sûr c'est que le Népal est bien plus « touristique » que l'Inde est tout est prévu pour. Les prix spéciales touristes entre autres. Les gens s'habillent « à l'occidentale » contrairement à l'Inde ou il faut bien chercher pour trouver une femme avec des jeans et non un sari.

La pollution dans ces pays est aussi juste énorme. Le pire était sans doute Katmandou où un espèce de brouillard perpétuel flotte. Pas besoin de fumer, on s'empoisonne autrement. En tout cas j'ose pas imaginer la quantité de merde inhalé.

Pour le reste, la pauvreté etc, il y'a de tout. On dit souvent que l'Inde est le pays des extrêmes, et c'est bien le cas. A quelques mètres de commerces vous pouvez trouver des mendiants. Cela dit, c'est de moins en moins frappant, les systèmes de castes étant un peu moins présent qu'avant. La classe moyenne commence aussi à s'agrandir, et c'est tant mieux. « Malheureusement » cela engendre plus de pollution, les gens ayants de plus en plus de véhicules. La gestion des déchets est aussi assez désastreuse. Les rues sont souvent de grand dépotoir où on y jette tout, et fait ses besoins. Mais bon, comme tout les pays, ça évolue, avec du bon, et du moins bon. Le pire pour les yeux est peut-être ces personnes mutilée/malformée volontairement par les parents est ensuite envoyée dans les rues pour mendier.

L'Inde a encore un côté plus authentique et c'est peut-être un des derniers moments pour la visiter. Après discutions avec des expatriés qui y vivent depuis des années, il en ressort la même chose. Beaucoup pensent d'ailleurs à repartir car le pays à changé, le calme à disparu. Le Népal quand à lui, est déjà plus touristiques, plus occidentalisé, et mis à part les monuments, il n'en reste plus grand chose d'ancestral.


Et puis, quand on pense à la chance qu'on a de pourvoir partir comme ça. La plupart de tout les gens croisés ne pourront jamais se le permettre. Même pour ceux qui on les moyens, certains pays occidentaux (dont le notre) restent très difficilement accessibles à cause de l'obtention des visas où il faut réunir un nombre incalculable de critères pour les obtenirs.

Toujours est-il que maintenant je profite mieux de l'air presque pur, des maisons chauffées, de la nourritures (qui est presque la chose qui m'a manqué le plus) et de toutes ces choses si banales mais dont nous ne nous rendons souvent plus compte.

Allez, prochaine étape, tour du monde ?

Photos