jeudi 24 février 2011

Inde-Népal

PHOTOS

Voilà pour un petit résumé du voyage...

Décembre 2010, départ de Genève.. 6 heures du mat'

L'avion arrive avec 15 minutes d'avance à l'aéroport. Trop chouette, pour une fois qu'il n'y a pas de retard. Hé bien non, l'embarquement se fera à l'heure, mais au vu de la neige des derniers jours et des retards engendrés par cette dernière, il ne partira qu'avec environ trois heures de retard. Petite escale sur Francfort où il n'aura « plus que » deux heures de retard. Ensuite, arrivée sur Koweit-city pour un changement d'avion. Évidemment, l'avion arrive après l'heure de départ de sa correspondance. Heureusement c'est la même compagnie, mais au Koweit, ils ne connaissent pas les zones de transit afin de ne pas repasser tout les contrôles...Petite course dans l'aéroport en compagnie d'un allemand afin de trouver le bon terminal. Ouf l'avion partira aussi avec du retard. Petit détail, l'avion semble être le même qu'avant, seule le numéro de vol à changé...pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Départ sur Bombay aux alentours de trois heures du mat (Faut pas oublier de décaler sa montre...) Arrivée sur Mumbai (Bombay) au matin, mais même avec le retard, j'ai le temps pour aller prendre mon vol intérieur. A noté qu'il y'a deux aéroport, un pour les vols internationaux et un pour les vols intérieurs. Après avoir demandé, j'attends « bêtement » devant le Check-in pour enregistrer mon sac ou il y'a bien le numéro de vol qui est noté. Sauf que voilà, un crétin l'avait noté, mais c'est quand même à l'autre aéroport qu'il fallait aller. Le temps d'attendre un bus navette et arrivée dans l'aéroport. Forcément, c'est blindé de monde. Un gentil monsieur de l'info me fait comprendre que c'est trop tard pour faire enregistrer les bagages. Mais je ne me décourage pas, vais demander à un autre, et revient vers le même type pour lui faire croire qu'un autre m'a dit que c'était encore bon. Faut savoir faire preuve d'un peu de zèle. Du coup, j'ai passé devant tout le monde. Rebelote pour les contrôles où je vais m'arranger pour passer directement devant tout le monde. Ensuite plus qu'un petit sprint pour aller jusque au terminal où la navette attends. Heureusement, j'avais au moins 30 secondes de marge...

Départ sur Bangalore où je dois encore changer d'avion pour filer sur Madurai. Dans cet aéroport, pas de soucis particuliers, hormis un retard d'un peu plus de quatre heures...Enfin, arrivée environ 24 heures après mon départ sur Madurai. Mon sac à suivi, c'est déjà ça. A l'aéroport, je saute dans un taxi et file sur l'hôtel auquel j'ai rendez-vous. Heureusement, j'étais bien fatigué, parce-que le changement du « type » de conduite est assez flagrant avec nos contrées...Les règles y'en a pas vraiment, et la conduite c'est plutôt au klaxon et aux appels de phares. Et franchement, c'est chiant, mais c'est chiant d'entendre toute la journée des klaxons. Ca doit être la pièce d'usure la plus fréquente sur leurs véhicules. Faudrait que je pense à faire marchand de klaxons là-bas...

Ensuite, ben c'est visite visite et visite. Un peu de peine au début à m'habituer à la nourriture hyper épicée et à manger avec les doigts. Non décidément, je suis une bille avec mes doigts pour manger.


Les déplacements se font en bus locaux ou à pied. Ce qui est sûr c'est que maintenant, dans notre pays, même aux heures de pointes où on est écrasé, je trouverai qu'il y a encore de la place...

Les routes sont aussi du genre défoncées dans la plupart des coins. Heureusement que les bus ont des suspensions centenaires. Une chose est sûr en tout cas, c'est que si on met un indien au volant d'une voiture de course, il doit faire un malheurs vu les conditions du circulation. Faut regarder à gauche, a droite, devant, derrière, en haut, tout en se faisant secouer comme un cocotier.

Je vous épargnerai la description de tout les temples visités et vous laisserai regarder les photos.

Après Madurai nous sommes partis sur Trichi, Tanjor, Pondicherry (ou nous avons passé noël), Auroville juste à côté ou j'ai pu m'essayé à la conduite d'un deux roues motorisés. Les freins étaient..pas trop existants. Ensuite visite de Gingee avec le pilotage d'un beau vélo,. Après euh...j'ai perdu mes feuilles et ma mémoire est un peu confuse. Mais il me semble qu'on est partit sur Mahabalipuram avec un petit détour sur une autre ville avant. Pour le 1er janvier nous avons tirer sur Chennai. Je crois que je n'aurai jamais serrer autant de mains et dis « happy news year » de ma vie. C'est dur d'être discret quand on est les seuls blancs du coin...

Départ ensuite sur Calcutta et arrivée après 28 heures de train. Resté quelques jour sur place, aussi le temps de s'habituer au température. On est passé du T-shirt au 3 couches en un coup et redépart sur Bénares (Varanasi) ou il faisait encore moins chaud. Cela dit c'était une vague de froid assez exceptionnelle pour eux. Heureusement que le chauffage et l'isolation, ils ne connaissent pas. Bénares est une ville « sainte » ou beaucoup d'indiens (ceux qui en ont les moyens) viennent se faire brûler (enfin une fois qu'ils sont morts hein) ou tout simplement se baigner dans le Gange, fleuve sacré. C'est assez spécial de voir autant de corps dans la journée, parfois même sur le toit de voitures. Cela dit, malgré les nombreuses incinérations, l'ambiance n'est pas spécialement triste vu qu'ils croient à quelque chose après la mort...Après Benares, départ sur le Népal. Simple formalité pour l'obtention du visa à la frontière. Une chose est sûr, les Népalais sont bien moins restrictifs que les indiens pour ça....Départ sur Pokhara au Népal ou les routes sont non seulement défoncée, mais ou ça tourne, ça tourne...un jour pour préparer un trek sur les Annapurnas et départ pour quelques jours de marches sans voiture, dans l'air « presque » pur de la montagne. Petit bémol, lors de la montée, y'avait du brouillard et il était difficile de voir à plus de 5 mètres. Heureusement, arrivé à l'ABC (Annapurna Base camp 4130m) le soleil était sortit. On avais pas fait tout ça pour rien. Par contre la nourriture étant cher en altitude, on a pas mangé grand chose a part du riz et des pâtes. Et le pire dans tout ça c'est quand nous apercevez à côté un groupe de coréens qui se déplace avec guide, sherpas, et cuisinier. Autant dire qu'ils se faisaient des festins chaque soirs. Sans oublier que sans eau chaude et isolation quand il y'a de la neige à côté, il fait pas chaud la nuit. M'enfin.

Ensuite retour sur Pokhara et départ sur la réserve de Chitwan (qu'on nous a déconseillé) Et effectivement, c'est un peu « Disney-land » ou tout est vraiment fait pour le touristes (un peu comme partout au Népal). Des animaux il n'y en a pas des tonnes. Cela dit, ça permet au moins de sortir de la pollution, et c'était surtout ça le but recherché. Et pour finir, départ sur Katmandou et sa vallée. Je ne me rappel plus du nom de toutes les petites villes alentours que nous avons visités, mais on les a un peu toutes faites...donc voilà.

Ce qui est sûr c'est que le Népal est bien plus « touristique » que l'Inde est tout est prévu pour. Les prix spéciales touristes entre autres. Les gens s'habillent « à l'occidentale » contrairement à l'Inde ou il faut bien chercher pour trouver une femme avec des jeans et non un sari.

La pollution dans ces pays est aussi juste énorme. Le pire était sans doute Katmandou où un espèce de brouillard perpétuel flotte. Pas besoin de fumer, on s'empoisonne autrement. En tout cas j'ose pas imaginer la quantité de merde inhalé.

Pour le reste, la pauvreté etc, il y'a de tout. On dit souvent que l'Inde est le pays des extrêmes, et c'est bien le cas. A quelques mètres de commerces vous pouvez trouver des mendiants. Cela dit, c'est de moins en moins frappant, les systèmes de castes étant un peu moins présent qu'avant. La classe moyenne commence aussi à s'agrandir, et c'est tant mieux. « Malheureusement » cela engendre plus de pollution, les gens ayants de plus en plus de véhicules. La gestion des déchets est aussi assez désastreuse. Les rues sont souvent de grand dépotoir où on y jette tout, et fait ses besoins. Mais bon, comme tout les pays, ça évolue, avec du bon, et du moins bon. Le pire pour les yeux est peut-être ces personnes mutilée/malformée volontairement par les parents est ensuite envoyée dans les rues pour mendier.

L'Inde a encore un côté plus authentique et c'est peut-être un des derniers moments pour la visiter. Après discutions avec des expatriés qui y vivent depuis des années, il en ressort la même chose. Beaucoup pensent d'ailleurs à repartir car le pays à changé, le calme à disparu. Le Népal quand à lui, est déjà plus touristiques, plus occidentalisé, et mis à part les monuments, il n'en reste plus grand chose d'ancestral.


Et puis, quand on pense à la chance qu'on a de pourvoir partir comme ça. La plupart de tout les gens croisés ne pourront jamais se le permettre. Même pour ceux qui on les moyens, certains pays occidentaux (dont le notre) restent très difficilement accessibles à cause de l'obtention des visas où il faut réunir un nombre incalculable de critères pour les obtenirs.

Toujours est-il que maintenant je profite mieux de l'air presque pur, des maisons chauffées, de la nourritures (qui est presque la chose qui m'a manqué le plus) et de toutes ces choses si banales mais dont nous ne nous rendons souvent plus compte.

Allez, prochaine étape, tour du monde ?

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